La vapeur est un fluide essentiel dans l’industrie alimentaire. C’est surtout son transfert d’énergie élevé qui fait de la vapeur le fluide de prédilection pour les nombreuses applications de chauffage dans ce secteur. Toutefois, c’est également ce même transfert d’énergie élevé qui rend les applications de vapeur vulnérables aux pertes d’énergie importantes et, en particulier en période de crise énergétique et d’inflation, à des coûts élevés. Il est donc essentiel de choisir les bons composants, de les dimensionner correctement et de les placer au bon endroit.
Alain Desaeger, ingénieur commercial depuis plus de 12 ans, constate presque quotidiennement que ces choix ne sont pas si évidents pour la plupart des entreprises alimentaires. « Bien que la vapeur soit un fluide important dans de nombreuses applications industrielles, elle n’est généralement que très peu étudiée à l’école. Les ingénieurs connaissent peut-être les principes théoriques, mais ils ne savent pas suffisamment comment les appliquer dans la pratique. Le personnel technique étant de moins en moins nombreux dans les ateliers, l’importance de solutions fiables, d’une part, et de partenaires spécialisés, d’autre part, ne cesse de croître. »
Depuis octobre de l’année dernière, Alain Desaeger veille à ce que les clients de Fluxer, experts en vannes, robinets, raccords et instrumentation de processus, puissent également compter directement sur ce soutien spécialisé. « Grâce à un partenariat avec le fabricant allemand ARI Armaturen, Fluxer est aujourd’hui en mesure de fournir toute la technologie nécessaire aux applications de vapeur critiques, mais comme pour toutes les autres catégories de produits de la gamme, nous tenons à ce que le choix des produits soit toujours accompagné de conseils ciblés. En d’autres termes, si un client rencontre un problème dans une application de vapeur particulière, ou s’il souhaite que l’ensemble du système soit examiné en profondeur, nous nous rendons volontiers sur place pour procéder à une analyse et trouver la solution appropriée. »
Une telle analyse peut s’avérer très gratifiante pour une entreprise, estime Alain Desaeger. « Dans une installation à vapeur, même de petits ajustements ou optimisations peuvent déjà conduire à d’importantes économies d’énergie. Cela concerne, par exemple, les appareils ou les composants qui doivent être placés dans le bon ordre, la vapeur qui doit être maintenue aussi sèche que possible tout au long du circuit, la prévention des fuites et la récupération du condensat de la manière la plus efficace possible. En effet, grâce à sa haute qualité et à son grand contenu énergétique, cette eau peut parfaitement être réutilisée pour produire de la vapeur, ce qui permet d’économiser aussi bien sur le traitement de l’eau que sur le chauffage et l’évacuation.
Ce n’est pas un hasard si le purgeur de condensat, qui garantit au niveau de chaque consommateur que la vapeur est utilisée à bon escient et que le condensat formé est évacué le plus rapidement possible, est la partie la plus importante du réseau de condensat, estime Alain Desaeger. « Tout d’abord, il s’agit de choisir la bonne technologie en fonction de l’application spécifique. C’est pourquoi nous proposons chez Fluxer des purgeurs de condensat aussi bien thermodynamiques que thermostatiques et mécaniques. Mais tout ce qui se trouve autour est également important. C’est pourquoi ARI Armaturen a développé un système complet extrêmement intéressant, disponible pour chacune des technologies susmentionnées. » Plus précisément, le système combine tous les composants d’une ligne de condensat complète – deux vannes, le filtre, le clapet antiretour et le purgeur – en un seul dispositif compact. « Cela simplifie grandement l’installation et la maintenance, mais cela permet également d’éviter immédiatement de nombreux problèmes. Par exemple, rien ne peut être monté de manière incorrecte et il y a très peu de possibilités de fuites grâce au nombre limité de raccords à bride. Alors qu’une structure traditionnelle peut facilement occuper 90 cm, ce système ne mesure que 15 cm de haut, ce qui minimise également les pertes de chaleur. Si l’on ajoute à cela le prix d’achat et d’installation avantageux, il est clair que cette nouvelle vision de l’évacuation du condensat ne peut qu’améliorer l’efficacité du contrôle du condensat dans une unité de production et optimiser le bilan énergétique de l’installation. » ■
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