Quatre piliers deviennent de plus en plus importants pour le secteur alimentaire

« Amélioration de l’efficacité, réduction des coûts, conformité et protection de la marque. Ces quatre piliers sont très importants pour nos clients et en tant que Markem-Imaje, nous nous y engageons fermement », déclare Dennis Jonker, directeur des ventes pour l’Europe du Nord-Ouest chez Markem-Imaje.

« L’une des façons d’améliorer l’efficacité est de réduire les temps d’arrêt. Il s’agit d’un pilier sur lequel tous les acteurs du secteur alimentaire travaillent d’arrache-pied. Par ailleurs, la réduction des coûts est un point d’attention. Il s’agit de minimiser la répétition du travail. Songez, par exemple, à un codage incorrect qui oblige à réemballer ou à traiter à nouveau l’emballage. Nous constatons également que le troisième pilier – la conformité – revient de plus en plus souvent. Ceci est lié à la traçabilité des produits tout au long de la chaîne. Les fabricants doivent répondre à des exigences de plus en plus strictes de la part de la chaîne, par exemple des organisations de supermarchés. Enfin, la protection de la marque fait l’objet d’une attention accrue. Pour y répondre, nous avons racheté il y a quelques années la société Systech, qui se concentre sur l’authentification des produits et le codage promotionnel, par exemple. Grâce à ce logiciel et à nos imprimantes, nous sommes en mesure de coder les produits de manière à ce qu’ils soient reconnus comme étant uniques tout au long de la chaîne, jusqu’au consommateur. Nous avons également acquis la société Blue Bite. Elle est spécialisée dans les logiciels qui permettent aux consommateurs de scanner les codes-barres, par exemple, et d’obtenir des informations sur le produit. Il peut s’agir d’informations sur les ingrédients du produit, sur le mode d’emploi, sur la sécurité, etc. Nous rencontrons de plus en plus ce désir sur le marché. »

« Une autre tendance que nous observons est que la demande de systèmes de vision augmente. Il est de plus en plus important d’appliquer correctement le codage, mais aussi de pouvoir vérifier la lisibilité et le contenu de ce codage. Cette tendance est vraisemblablement liée au fait que moins de travailleurs se déplacent dans l’usine, ce qui signifie que les contrôles visuels doivent céder la place à des contrôles automatisés. Nous résolvons ce problème par des systèmes de vision. Nous ne nous contentons pas d’ajouter une caméra, nous intégrons le tout dans un système d’automatisation. La technologie de la vision est déjà couramment utilisée dans le secteur pharmaceutique, mais elle suscite également un intérêt croissant dans le secteur alimentaire. Les exigences de qualité augmentent, mais en raison du nombre réduit d’opérateurs dans l’atelier qui peuvent effectuer les contrôles, ce type de système offre une solution. »

« Nous sommes en mesure de relever les défis auxquels les clients sont confrontés et de leur proposer une solution. Pour cela, nous avons une approche holistique », poursuit Dennis Jonker. « Nous ne nous contentons pas de fournir les produits ou le matériel, nous accordons également une grande importance à l’automatisation sous-jacente. Le matériel n’est que la partie émergée de l’iceberg. La qualité du matériel reste importante, mais le véritable gain pour les entreprises est obtenu grâce au contrôle et à la connectivité. Chez un certain nombre de clients, nous avons fait en sorte qu’un opérateur n’ait qu’à scanner un bon de travail, après quoi l’imprimante récupère les bonnes données du système ERP ou d’un autre système d’information de niveau supérieur. Nous avons ensuite ajouté les caméras qui vérifient que ce qui a été imprimé est bien correct. De cette manière, la boucle est bouclée. Nous accordons de plus en plus d’attention au développement de logiciels. Toutes ces solutions logicielles sont regroupées au sein d’un même système, appelé COLOS. Il contient d’autres modules, comme le codage des palettes, l’intégrité de l’emballage… »

La valeur ajoutée devient de plus en plus importante. « Nous constatons qu’il y a encore beaucoup de différences entre les entreprises, mais le besoin d’aborder les quatre piliers se fait de plus en plus sentir. Nous pouvons répondre à ce besoin. »