La récupération et la réutilisation de l’eau exigent de prêter une attention particulière à la légionellose

L’eau, le nouvel or ? C’est en tout cas ce que l’on constate de plus en plus. Les derniers étés, marqués par des périodes de sécheresse et d’inondations, incitent également les entreprises agroalimentaires à réfléchir à une meilleure utilisation de l’eau. Par exemple, en récupérant l’eau résiduelle lors de la production, afin de réduire la consommation et les rejets. Une excellente idée, à condition de prêter suffisamment attention à la qualité de l’eau. La légionelle, par exemple, est une bactérie souvent négligée qui se développe justement dans les environnements aqueux. Normec Foodcare vous apporte son expertise. Pour réaliser les analyses microbiologiques et chimiques adéquates, mais aussi pour élaborer un plan de gestion des risques pour, entre autres, la légionelle.

Dans les entreprises agroalimentaires, on distingue trois types d’eau : l’eau potable, l’eau de traitement et l’eau usée. Si l’eau entre en contact avec les denrées alimentaires, elle doit respecter les normes relatives à l’eau potable. Mais les eaux usées sont également soumises aux exigences nécessaires, tant pour l’environnement que pour la santé publique. « L’importance de l’eau et de sa qualité microbiologique et chimique est de plus en plus reconnue », notent les experts de Normec Foodcare. « Nos laboratoires sont équipés pour analyser rapidement et correctement les échantillons des entreprises agroalimentaires. Elles peuvent ainsi s’assurer rapidement que tout est parfaitement conforme aux normes prescrites. À cet égard, nous constatons que les entreprises mettent de plus en plus l’accent sur la prévention en procédant à des contrôles réguliers. »

L’impact d’une épidémie ne doit pas être sous-estimé. « Outre le préjudice d’image subi », nous dit-on chez Normec, « L’arrêt complet de la production pour tout vérifier et nettoyer représente déjà un coût sub­stantiel. » Si la légionelle n’est peut-être pas le suspect habituel, l’attention accrue portée à l’eau fait qu’on la recherche aussi davantage. « La légionelle se développe le mieux dans des environnements aqueux à des températures comprises entre 20°C et 50°C. Par exemple, un réservoir dans lequel l’eau de traitement est collectée pour être récupérée peut être un point chaud. En outre, la légionelle se propage relativement facilement par le biais de l’eau. Par les canalisations, les tours de refroidissement, les machines de rinçage… elle peut se répandre dans la production en un rien de temps », prévient Normec.

Une épidémie survenue il y a quelques années dans la zone du canal de Gand illustre bien les conséquences d’une telle situation. En l’espace d’un mois, 32 personnes ont été infectées, dont deux sont même décédées. « Mais la légionelle est heureusement relativement maîtrisable aujourd’hui », poursuivent les spécialistes de Normec. « Un nettoyage approfondi, souvent à l’aide de désinfectants tels que le chlore, et une bonne ventilation sont déjà de bons points de départ pour la maîtriser. Cependant, il est important d’identifier la source et d’avoir une vision claire des risques. »  

L’expertise des spécialistes de Normec peut faire toute la différence à cet égard. Tant sur le plan préventif que réactif. « Nous savons où se cachent les risques et nous pouvons les identifier dans la production de nos clients. 

En combinaison avec un programme de nettoyage, des formations et des analyses, nous pouvons ainsi développer un plan de gestion des risques adapté à votre production. »

Un sujet dont les entreprises agroalimentaires entendent de plus en plus parler. Normec : « Il est impossible pour un responsable de la qualité de disposer de connaissances spécialisées pour chaque aspect de son travail. Pour nous, il s’agit précisément de notre cœur de métier, avec des spécialistes bien formés et des laboratoires bien équipés. En outre, nous sommes particulièrement forts en tant que groupe. Normec a fait plusieurs acquisitions ces dernières années et a ainsi acquis beaucoup d’expertise (en matière d’eau), en ce qui concerne la législation et les normes, la récupération et la réutilisation, l’optimisation des procédures de nettoyage, les analyses, etc. Ainsi, en tant que guichet unique, nous pouvons servir nos clients comme ils le souhaitent ».