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Des règles plus strictes régissant l’étiquetage et la composition des produits de petit-déjeuner devraient permettre d’éviter les fraudes
Les producteurs qui vendent notamment des confitures, des gelées et des marmelades, du miel et des jus de fruits en Europe devront se conformer à des règles plus strictes.

Des règles plus strictes régissant l’étiquetage et la composition des produits de petit-déjeuner devraient permettre d’éviter les fraudes

Les nouvelles directives de l’Union européenne (UE) se concentrent sur ce que les autorités décrivent comme la « fraude alimentaire » et les sucres « cachés » dans certains aliments, principalement consommés au petit-déjeuner. En vertu des « directives sur le petit-déjeuner » (Breakfast Directives), certains aliments de consommation courante doivent répondre à des exigences d’étiquetage plus strictes en matière de composition et d’origine d’ici le 14 juin 2026.

Tous les producteurs qui vendent du miel, des jus de fruits, des confitures, des gelées et des marmelades, ainsi que du lait en poudre et du lait concentré, en Europe devront se conformer aux directives 2001/110-14 récemment introduites par la Commission européenne dans un délai de moins de deux ans. Ces produits ont été ciblés parce qu’ils portent souvent des étiquettes contenant des informations trompeuses sur leur composition et des niveaux élevés de sucres ajoutés. Ces directives s’inscrivent dans une stratégie plus large de l’UE visant à protéger la réputation des producteurs et les intérêts des consommateurs. Les « directives petit-déjeuner » garantissent l’égalité de tous les producteurs devant la loi, puisque tous les produits commercialisés doivent répondre aux mêmes normes. La concurrence déloyale de produits de moindre qualité, qui pourrait nuire au marché des producteurs légitimes, est ainsi évitée. La réputation des producteurs est protégée, car leur engagement en faveur de la qualité peut désormais être inscrit dans la loi.

Le miel

Le miel est l’un des produits les plus fréquemment sujets à la fraude, ce qui en fait l’une des principales préoccupations des « Breakfast Directives ». Pas moins de la moitié des échantillons contrôlés se sont révélés frauduleux. Il fait donc l’objet de la première directive, la directive 2001/110/CE. Le marché mondial du miel est confronté à des problèmes tels que la dilution de miel pur avec des sirops de sucre bon marché, l’étiquetage erroné des types de miel et la vente de miel qui ne répond pas aux normes légales. Ces pratiques ne trompent pas seulement les consommateurs, mais compromettent également l’existence des apiculteurs et des producteurs qui respectent les normes de qualité.  

Généralement, le miel est mélangé à du sirop de sucre fabriqué à partir de riz, de maïs ou de betterave, ce qui permet de le produire beaucoup moins cher et donc de le vendre à un prix inférieur à celui du miel pur. Cependant, ce miel n’a pas les mêmes propriétés nutritionnelles et médicinales que le miel pur et l’UE considère qu’il s’agit d’une fraude au détriment des consommateurs qui pensent souvent acheter un produit authentique. Un autre problème est l’étiquetage erroné de l’origine géographique ou de la source botanique du miel. Prenons l’exemple du miel d’acacia, qui se vend plus cher, mais dont on n’utilise souvent que de minuscules quantités, alors qu’il est étiqueté différemment. Il arrive également que du miel soit étiqueté « biologique » alors qu’il ne répond pas aux normes de certification nécessaires. Aujourd’hui, des solutions existent pour garantir la non falsification et l’authenticité de produits tels que le miel.

Protéger les marques et les consommateurs

Pour se conformer à la nouvelle réglementation, les étiquettes de miel doivent refléter avec précision l’origine, la source et les méthodes de transformation du produit. Par exemple, si le miel a été filtré pour éliminer le pollen, l’étiquette doit indiquer qu’il s’agit de « miel filtré ». Des restrictions sont également imposées en ce qui concerne la teneur en eau, la composition en sucre et la présence de substances étrangères.

La directive exige également que toute plainte concernant l’origine géographique ou botanique du miel soit vérifiable. Pour ce faire, il est obligatoire de tenir des registres de traçabilité. Les pays de l’UE doivent maintenant faire respecter ces règles et imposer des sanctions aux producteurs et aux vendeurs qui ne s’y conforment pas.  

En outre, la directive veille à ce que des termes tels que « mélange de miel de l’UE », « mélange de miel de pays hors UE » et « mélange de miel de l’UE et de pays hors UE » ne soient plus utilisés. Cette mesure devrait favoriser l’existence d’apiculteurs et de producteurs de miel légitimes en veillant à ce qu’ils ne soient pas lésés par des concurrents frauduleux. Elle permettra également aux consommateurs d’avoir la certitude que le miel qu’ils achètent est le bon produit et qu’il est de haute qualité. Cette confiance peut être renforcée auprès des consommateurs en leur fournissant des informations détaillées via un smartphone, telles que l’histoire de la marque et les méthodes de production traditionnelles.

Jus de fruits

La directive 2001/112/CE des « Directives Petit-Déjeuner » couvre les jus de fruits et définit ce qui peut être commercialisé en tant que « jus de fruits », « jus de fruits à base de concentré »  et « nectar ». Elle fixe des normes pour le processus de production, y compris l’interdiction d’ajouter du sucre au jus de fruits qui n’est pas étiqueté comme « jus avec sucre ajouté ». Cela évitera aux consommateurs d’être induits en erreur et d’acheter des boissons fortement diluées ou sucrées. Et bien sûr, cela profite aux marques qui vendent des jus purs.

Un étiquetage précis est un élément important de cette directive. L’étiquette doit indiquer si le jus est fabriqué à partir de concentré ou s’il est fraîchement pressé. La présence éventuelle d’additifs, tels que des vitamines ou des minéraux, doit être clairement indiquée. Non seulement cette transparence profite aux consommateurs, mais elle permet également aux marques de différencier leurs produits de ceux qui sont moins purs ou hautement transformés. 

La directive 2001/112/CE aide également à éviter la falsification des jus de fruits avec des ingrédients moins chers tels que l’eau, le sucre ou les arômes artificiels. Par exemple, les nectars à forte teneur en sucres ajoutés ne peuvent pas être étiquetés comme « jus ». L’application de normes de composition strictes garantit que seuls des jus de fruits authentiques peuvent être commercialisés en tant que tels, protégeant ainsi à la fois les consommateurs et les producteurs qui ont bonne réputation.

Confitures, gelées et marmelades

La « directive petit-déjeuner » 2001/113/CE définit les confitures, gelées, marmelades et produits similaires. Elle précise la teneur minimale en fruits et les édulcorants autorisés afin d’empêcher la vente de produits de qualité inférieure contenant principalement du sucre ou des édulcorants de remplissage et protège la réputation des producteurs qui utilisent la plus grande quantité de fruits. Les confitures doivent désormais contenir au minimum 450 grammes de fruits par kilo. Auparavant, cette quantité était de 350 grammes. Les confitures « Extra » ajoutent 50 grammes supplémentaires, car les produits portant cette mention doivent contenir au minimum 500 grammes de fruits. Les gelées peuvent contenir moins de fruits, et la dénomination « marmelade » ne doit plus s’appliquer uniquement aux confitures d’agrumes.

La directive exige un étiquetage précis des confitures, y compris le type de fruit utilisé, la teneur en fruits et la présence d’additifs ou de conservateurs. Les États membres de l’UE doivent faire respecter ces normes en procédant à des inspections et en testant les produits. Pour les marques qui vendent de tels produits sur plusieurs marchés, l’utilisation de codes 2D numérisables, en appliquant, par exemple, les nouvelles normes GS1 Digital Link, est un moyen de mettre à la disposition des consommateurs des informations détaillées sur les ingrédients dans le plus grand nombre de langues possible.

Le lait

La directive 2001/114/CE relative à certains produits laitiers de conserve partiellement ou totalement déshydratés précise la teneur minimale en matières grasses et en protéines afin que les produits répondent aux normes nutritionnelles de base. Elle contient également des exigences strictes en matière d’étiquetage afin que les consommateurs sachent quel type de produit laitier ils achètent : entier, demi-écrémé ou écrémé. Les étiquettes doivent également indiquer clairement si le produit est frais, en poudre ou condensé. Cela permet aux producteurs laitiers offrant des produits laitiers frais de haute qualité de se différencier sur le marché. La distinction actuelle entre le lait condensé et le lait évaporé sera abandonnée.

Markem-Imaje

Les directives européennes ne sont pas les seules à imposer des exigences plus strictes en matière d’étiquetage pour certains aliments susceptibles d’être falsifiés, mal étiquetés ou de faire l’objet de « fraudes alimentaires ». Selon l’Indian Express, l’Inde, le plus grand marché d’épices au monde, envisage de prendre de telles mesures pour protéger des produits prisés tels que le safran, la vanille et le curcuma. En effet, des produits de substitution moins chers y sont souvent vendus ou complétés par des substances artificielles.

Pour se conformer aux règles plus strictes en matière d’étiquetage, les producteurs doivent pouvoir compter sur le soutien de spécialistes qui les aideront à trouver une solution adaptée à leur application spécifique. Markem-Imaje jouit depuis longtemps d’une solide réputation en matière de solutions de bout en bout pour la chaîne d’approvisionnement et de systèmes de marquage et de codage industriels. L’entreprise compte plus de 50 000 clients dans le monde, qui bénéficient de l’expertise d’un fabricant qui a notamment 30 ans d’expérience dans la surimpression par transfert thermique. La gamme comprend aujourd’hui plusieurs solutions et la combinaison avec le logiciel CoLOS® élargit encore les possibilités. 

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